Mise à jour des règles du SBTi : vers une exigence simplifiée
- asacleux
- il y a 15 heures
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25% des revenus mondiaux : c’est ce que représentent en 2025 les 11 000 structures engagées dans le référentiel Science Based Target initiative (SBTi), l’organisation internationale qui aide les entreprises et institutions à définir des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, alignés sur la science climatique.

Un chiffre qui a plus que triplé depuis 2023, ce qui témoigne d’une dynamique encourageante. Cela doit nous inciter à de rendre cette feuille de route environnementale la plus lisible possible pour tous les acteurs économiques qu’il reste à convaincre.
C’est pour cela que le chef du SBTi a dévoilé début novembre un projet de clarification et de renforcement des normes de sa “Corporate Net-Zero Standard”, avec une version 2.0, mise en consultation pour encore deux semaines.
Il est proposé d’imposer un cycle de validation continu, des objectifs renforcés sur les Scopes 1, 2 et 3 (dont électricité 100 % bas carbone d’ici 2040), et d’introduire l’Ongoing Emissions Responsibility pour gérer les émissions résiduelles. Elle encouragerait aussi le financement climatique au-delà de la chaîne de valeur, qui serait obligatoire pour toutes les entreprises à partir de 2028.
Selon nous, ce renforcement du cadre va de pair avec les annonces récentes de l’UE et faites à la COP qui considèrent les crédits carbones comme un moyen crédible pour atteindre les objectifs climatiques. Un recours accru à la finance carbone nous impose cependant de cadrer son utilisation de manière bien plus stricte afin d'éviter toute spéculation sur le dispositif.
Pour cela, il faudra sûrement faire des choix, comme celui de systématiser la notation des projets, quitte à exclure les crédits à faible intégrité des stratégies net zéro : ils pourront être considérés comme des contributions volontaires, mais ne devront pas être comptabilisés tonne pour tonne.
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